La construction de la méthode

Les besoins des acteurs·rices du secteur culturel en Nouvelle-Aquitaine… Vaste et passionnant chantier, auquel nous nous sommes attelé·e·s en construisant un mode de recherche adapté.

Les critères clés

Avant de construire sa méthode de recherche, il revient au/à la chercheur·se de se demander quelles sont les composantes clés de son sujet et de quelles façons il/elle souhaite les étudier. Dans notre cas, il nous fallait couvrir l’ensemble de la région Nouvelle-Aquitaine, toucher le plus de domaines culturels possibles, relever les besoins à l’instant T pour une pluralité d’acteurs·rices. Nous avons également fait le choix de nous placer du côté de l’introspection des accompagné·e·s en décidant de relever les facteurs qui pourraient les freiner, ou les motiver à se faire accompagner.

Le questionnaire

Pour étudier un spectre aussi large, nous avons opté pour la conception d’un questionnaire quantitatif. Technique largement utilisée en sociologie, le questionnaire permet de recenser de la donnée chiffrée, dans le but, ensuite, de faire des analyses croisées entre les informations recueillies. Concevoir cet outil est un exercice mental qui revient à se demander, pour chaque question : « Quelle donnée souhaitons-nous collecter ? Comment allons-nous l’analyser ? En quoi est-ce pertinent pour notre enquête » ? A ces éléments quantitatifs, il nous a semblé nécessaire d’en apporter d’autres, dits « qualitatifs ».

L'approche qualitative

En complément du quanti, l’approche qualitative permet de comprendre de façon complète le sujet, à partir de matériaux peu tangibles, comme un discours, une parole. Elle est fructueuse pour relever et analyser les perceptions multiples et complexes qui peuvent entourer un sujet.

Nous avons opté pour deux outils : l’entretien semi-directif et le focus group.

ENTRETIEN SEMI-DIRECTIF

FOCUS GROUP

Une vingtaine de porteur·se·s de projets, « choisis » selon un panel réfléchi en amont (selon leur sexe, leur âge, leur domaine d’activité..) ont été rencontré·e·s lors d’entretiens. Pendant ces rencontres, le/la chercheur.se amène la personne sur certains volets du sujet, tout en restant suffisamment en retrait pour ne pas orienter le discours. Ainsi, il ne marque pas son intérêt pour une idée plutôt que pour une autre et prend garde au biais des personnes interrogées. Une conclusion est tirée non pas hâtivement, mais une fois qu’une même pensée ait été exprimée au cours de plusieurs entretiens.

Une fois que toutes les information souhaitées seront réunies, nous pourrons nous concentrer sur la constatation des résultats, objet de notre prochaine publication.