Essentielles à la mise en œuvre des droits culturels et au développement créatif des territoires, la musique et les variétés sont confrontées à de profondes et permanentes mutations. La cohérence du secteur a été particulièrement fragilisée par la survenue de la crise sanitaire, qui perdure et se conjugue à diverses autres crises (écologique, sociétale, économique, etc.), mettant en lumière une problématique plus profonde de synchronisation de la filière. Ce constat invite au déploiement de transformations variées au sein des structures (transition énergétique, adaptation aux usages numériques, évolutions des modes de gouvernance, mise en place d’actions favorisant l’égalité femmes-hommes…) et fait apparaître un enjeu primordial d’essaimage et de massification des bonnes pratiques.
Pour répondre à ces défis, la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) de Nouvelle-Aquitaine, le Centre national de la musique (CNM), la Région Nouvelle-Aquitaine et le Réseau des indépendants de la musique (RIM) ont souhaité renforcer la dynamique du contrat de filière, qui a permis la mobilisation de plus de 1,7 million d’euros et l’expérimentation de 16 mesures au bénéfice de plus de 100 acteurs depuis 2015.
Au-delà de l’enjeu culturel, le contrat de filière met aussi l’accent sur la nécessité de susciter, soutenir et encourager de nouvelles pratiques plus responsables et des expérimentations en matière de développement durable et de sensibilisation des personnes à ces sujets.
L’association CO est membre du comité stratégique de contrat de filière au côté de la Région Nouvelle-Aquitaine, du CNM, de la DRAC, du RIM, du CESER (conseil économique et social régional), du LABA, du Rézo Musa et de Pôle Emploi.